Soutenir la création de nouvelles formes et accompagner la rencontre des artistes avec les publics sont les principaux objectifs du festival Transforme. À cette fin, la Fondation d’entreprise Hermès travaille en partenariat avec le Théâtre de la Cité internationale à Paris, La Comédie de Clermont-Ferrand, les SUBS à Lyon et le Théâtre National de Bretagne à Rennes. Ensemble, ils construisent la programmation, assurent son rayonnement dans les territoires et imaginent des actions “Pour aller plus loin” qui complètent l’expérience du festival.
Une édition qui célèbre la force du lien
Transforme est un lieu d’invention formelle qui fait émerger des langages inédits. Grâce à l’hybridation entre les disciplines, les artistes apportent un éclairage différent sur des sujets contemporains. Dans un contexte chargé d’incertitudes se manifeste le désir commun de se rassembler, de prendre part à un projet collectif, de se relier au monde et aux autres. Cette notion de lien traverse toute la programmation de cette édition.
À l’image de Fusées de Jeanne Candel, qui réunit avec fantaisie deux astronautes que tout oppose dans un petit castelet. Perdus dans l’espace, en quoi sont-ils encore connectés à notre humanité ? Aux antipodes, la scénographie monumentale de Skinless par Théo Mercier, composée de déchets compressés, met en lumière une véritable dissection du lien amoureux. D’un format composite, la chorégraphie entre pierres et humains imaginée par Domitille Martin, Nina Harper et Ricardo Cabra dans Le Bruit des Pierres propose de nous projeter ensemble dans le monde de demain.
Plusieurs spectacles s’attachent à bousculer leur rapport au public à travers des formats originaux. Entre vos mains de Marc Lainé et Je suis une montagne d’Eric Arnal-Burtschy invitent à nouer de nouveaux liens avec le spectateur à travers des expériences sensibles immersives. La relation au collectif peut se faire plus physique encore avec les pièces En fanfaaare ! de Tatiana Julien et Delirious Night de Mette Ingvartsen.
Pour se confronter au réel, certains projets reposent sur la mise en relation avec d’autres cultures (Radio live : Vivantes ; Nos vies à venir ; Réuni·es d’Aurélie Charon et le collectif radio live, et Mbok’Elengi de Jolie Ngemi) ou, de manière plus large, avec l’altérité (Le rêve d’Elektra de Clément Bondu). Cet élan se matérialise aussi dans un besoin de faire corps, comme dans l’utopie théâtrale et musicale Nexus de l’adoration de Joris Lacoste ou dans la performance circassienne et poétique Anitya – l’impermanenced’Inbal Ben Haim qui s’emploie littéralement à tisser des liens. À chaque projet, donc, son exploration du lien.
“Pour aller plus loin” avec les artistes
Autour de ces spectacles, des actions “Pour aller plus loin” invitent le public à approfondir son expérience et à rencontrer les artistes autrement. Ces propositions répondent à trois ambitions : élargir le contexte d’intervention des artistes dans les territoires, inviter les jeunes générations à se retrouver lors de temps forts engagés ou festifs, et proposer des dispositifs d’accessibilité afin de promouvoir une création réellement inclusive. L’ensemble de ces actions contribue à faire rayonner plus loin le spectacle vivant, vecteur d’émancipation pour chacun et d’émotions partagées par tous.